Les Sorties

Une première à l’arc

Nous sommes dimanche 15 décembre. Je me rends à une invitation de Guillaume, comme chaque année, pour une chasse au faisan sur son territoire à la Salle au Roi. Une fois arrivé,  je suis accueilli avec d’autres par Guillaume et Bernard autour d’un café et  brioche. La journée s’annonce conviviale et sans pluie (enfin d’après Guillaume) car à l’unanimité nous pensons le contraire en ce qui concerne la météo de ce matin. Guillaume donne les consignes et dispatche les archers sur le territoire en deux équipes. Pour avoir eu l’occasion d’y venir plusieurs fois, Eclipse (mon chien) et moi-même, connaissons plutôt bien le territoire. Je suis accompagné de 2 archers, de Bernard et de Rénaldo (au fusil et avec son chien).

Très vite, nos deux fidèles compagnons marquent un arrêt sur un faisan et le lèvent. Je tente une flèche mais c’est manqué. (Guillaume a peut-être raison de laisser un fusil derrière les archers finalement !) Nous ne pourrons pas retrouver cet oiseau, alors nous décidons de poursuivre notre chemin. Nous arrivons près d’une mare. D’une même pensée, Dany et moi nous nous demandons s’il y a un canard dessus, voire un ragondin. Nous nous dirigeons tous les deux vers cette mare, quand soudain plusieurs sarcelles d’hiver décollent. Je suis un peu surpris par le nombre d’oiseaux mais tente à nouveau une flèche. Dany fait pareil, mais nous manquons tous les deux notre cible.

Nous partons ensuite chercher nos flèches respectives coincées sous les épines... mais les chiens n’attendent pas et se mettent à l’arrêt sur un autre faisan. Cinquante mètres nous séparent. D’un pas rapide nous nous dirigeons vers les chiens. Personne de l’autre côté du buisson. Je décide alors de faire le tour au pas de course. Sans le savoir, Bruno (apprenant dans la chasse à l’arc) me suit. Une fois arrivé de l’autre côté (tout essoufflé) le faisan décide de bouger. Les chiens le poursuivent. Le faisan (ou plutôt une poule faisane) sort du buisson juste devant mes pieds, m’aperçoit et tente de se cacher dans l’herbe qui nous sépare. La pression des chiens finit par la décider. Elle décolle. Je m’écarte pour la laisser voler sans encombre. Le champ tout entier s’offre à moi. Je prends donc le temps d’armer mon arc. La flèche part dans la bonne direction. Ploc ! Dans la faisane ! Je n’en crois pas mes yeux. Je la suis du regard pour savoir où elle se pose et une fois l’endroit repéré, je pars à sa recherche.

C’est alors, qu’à mi-chemin, j’aperçois Colin (de l’autre équipe) avec ma flèche et la faisane morte. Je réalise enfin, à ce moment précis, que je viens de tuer mon premier faisan à l’arc. Une joie indescriptible m’envahit.

Mais c’est seulement en reprenant mes esprits, que je me rends compte que Bruno, à côté de moi dans cette action, n’avait pas tenté de flécher cette faisane. Il me confie alors être resté contemplatif de ce moment de chasse. Je ne peux pas lui en vouloir, mais je reste cependant un peu déçu qu’il n’ait pas tenté quelque chose sur une si belle occasion. Je lui fais une petite morale en lui expliquant qu’il ne faut pas trop se poser de questions et saisir les opportunités quand elles se présentent.

Nous rejoignons Dany et Rénalda restés de l’autre côté du buisson. Puis, Eclipse s’échappe, comme aimanté par une odeur familière, et se met encore à l’arrêt, me signifiant la présence d’un animal. Nous sommes deux archers à proximité. Nous nous disposons donc de chaque côté du buisson. Eclipse met plusieurs minutes avant de le débusquer. Je fais tout pour que ça parte du côté de Bruno, pour qu’il puisse avoir la chance de flécher lui aussi. Il le laisse voler à distance, prend son temps et ... ploc !  Gagné ! Incroyable ! C’était sa première flèche tirée à la chasse et déjà une réussite ! (Finalement pas besoin de fusil derrière un archer !) Le faisan continue son vol mais semble émoussé par l’impact de la flèche. Il finit  par se poser sur une haie assez large à une centaine de mètres. Nous partons tous à sa recherche, mais une forte pluie s’invite alors. Les chiens entrent dans cette haie mais ressortent plusieurs fois sans le faisan. Peut-être l’odeur est-elle masquée par la pluie ? Peut-être que le faisan est perché ? Nous décidons d’y revenir plus tard et partons nous réfugier sous un arbre en attendant que la pluie se calme. (Colin retrouvera ce faisan, mort, posé sur les branches du buisson.) Le soleil arrive enfin pour chasser cette pluie. Ainsi, d’un pas décidé, nous repartons dans notre quête malgré des vêtements trempés. Nous levons quelques bécasses sans pouvoir flécher et finissons par croiser la deuxième équipe d’archers. Les discussions vont bon train et nous sommes unanimes sur un point : rentrer pour se sécher un peu. Mais voilà que Guillaume affirme qu’un faisan n’a pas été retrouvé par les chiens et nous invite à le chercher.........

@bientôt -  Nicoche la décoche

La suite à venir par guillaume...

Depuis plusieurs années, c'est avec un grand plaisir que nous rejoignons nos collègues archers de Loire-Atlantique pour de grandes battues aux sangliers en Bord de Loire.

JC de Loire-Atlantique a monté une vidéo compilant de nombreuses observations ou actions de chasse. D'ailleurs, nous figurons parmi les acteurs :-)

Attention, la chasse à l'Arc ne se résume pas à ce type de scène mais lorsque l'archer rentre chez soi, et qu'il a eu l'occasion dans sa journée de voir ce genre de choses, c'est bien ce type d'images que l'on garde en mémoire.

Bon visionnage et Merci JC.

Guillaume

Ce dimanche 17/12/18, 5 archers de l’ACEPAC 85 ont participé à une battue mixte dans l’Est du département à FAYMOREAU grâce à la très sympathique invitation du propriétaire de lieux, Cyril. Rendez-vous est pris pour 8h15 sur place. La météo, pluvieuse et menaçante en fin de nuit, est de la partie puisqu’à notre arrivée et jusqu’à la fin de chasse, pas une goutte de pluie n’est venu troubler la quiétude et la concentration de nos chasseurs. Le territoire est un très joli terrain vallonné et composé de cultures de pommes accolées à un massif forestier, ce qui laisse imaginer une belle densité de gibier.

Les archers sont placés au centre de la chasse, entre les deux lignes fusils/carabines. Dès le début de battue des chevreuils sont signalés, les chiens menant et les annonces sonnées à la pibole nous permettent de suivre l’avancer de la traque à distance. Eric aperçoit un premier brocard, mais le tir n’est pas possible. Très vite, les premiers coups de fusil retentissent ainsi que les trois coups tayottés relatifs au prélèvement du premier chevreuil. Dans la foulée, la meute toujours active pousse un brocard au galop à passer à une trentaine de mètres de Franck dans les baliveaux, filant vers la ligne des carabines. Bien entendu dans de telles conditions, un tir n’a pas lieu d’être. Simon quant à lui aperçoit dans son dos un chevreuil qui arrive en pleine course pour s’arrêter à 25m mais repart aussitôt en direction des carabiniers.

Quelques minutes plus tard, un nouveau coup de feu permet le prélèvement d’un second brocard. S’ensuivent alors quelques instants de calme sur la ligne des archers où j’aperçois le miroir d’une chevrette se dérobant à une quarantaine de mètres de moi. Elle aura dû me sentir ou me voir bien avant que mes sens de chasseur levé à l’aube ne la détectent. C’est sans rancune que je la distingue s’éloigner dans les baliveaux, sans un bruit, comme à son arrivée, c’est bien là tout le jeu de chasse.   Dany, l’apercevra également, lors de sa fuite furtive, restant toujours à bonne distance de flèche. Une seconde chevrette, manquée par un tir de carabine, en retour vers notre ligne, se carapate en traversant la rivière bordant le territoire, et surgit vers Simon qui la voit passer à 20m sans pouvoir tirer. Elle retrouvera sa tranquillité sur le territoire voisin. La traque amorce ensuite une seconde poussée, elle lèvera un lièvre, passant sans demander son reste entre Dany et moi, suivit de loin par la meute bien décidée à lui mettre la dent dessus, il n’en sera rien, le lièvre court toujours, il n’était dans tous les cas pas au plan de chasse.

La fin de battue est sonnée, nous nous retrouvons tous autour du tableau au son du cor de chasse, deux brocards prélevés. Nous terminons ce moment fort sympathique avec une présentation de la chasse à l’arc par Franck à tous ceux présents.

Merci beaucoup à Cyril pour l’invitation et l’organisation, aux traqueurs et leurs chiens pour leur aide précieuse ainsi qu’à tous les chasseurs présents pour leur convivialité ce furent de biens beaux moments partagés. 

Nicolas

Ce dimanche 3 décembre, nous avons invité les archers du CACP sur notre territoire des Pineaux pour une chasse aux chevreuil à l'Arc.
 Lors des consignes, le respondable de cette chasse avait précisé que nous avions 2 attributions sur ce territoire et que si nous avions la possibilité de les réaliser ce jour, il ne fallait pas hésiter.

Pour cette poussée silencieuse, c'est Dany à la manoeuvre. Il est accompagné de ces deux neveux ainsi que de Jacques et de Anne et de Canaille, de Donzelle, de Hors-taxe, et de Horpi.

La première traque se passe sur la partie sud. Les placements sont ajustés en fonction des observations des sorties précédentes. La faune convoitée semble tourner dans la traque, plusieurs d'entre nous ferons de belles observations sans avoir de réelles possibilités de tir malgré la proximité. Un archer déchochera tout de même sur une magnifique chevrette. Sonnée animal blaissé, cette chevrette sera retrouvée sans difficulté inerte à une soixante de mètres du tir. Il sagit d'un de nos invité du CACP qui a eu la chance de faire ce prélevement, bravo à lui.

La fin de traque étant sonné nous nous rassembler pour effectuer un second rond. Nous nous partageons les postes comme nous le pouvons car l'essentiel du massif boisé a été récolté. Cedric un peu joueur se réserve une place pour un renard supposé circuler sur une coulée à sanglier. Plusieurs d'entre nous verons des chevreuils se dérober dans les fougères sans réellement voir leur issue. Un renard fût loupé par Guillaume, une occasion furtive qui aura fini sa course dans des branches de houx. En milieu de traque une annonce est faite et très vite la fin de battue est sonnée par l'un des chasseurs. Nous sommes un peu surpris car cela semble provenir de l'extrémité de la traque et personne ne devrait être là-bas, hormis Cédric qui sruveillait son renard.

La fin de chasse étant sonnée, nous nous rassemblons et une délégation rejoind l'archer isolé (pour éviter de pollué la piste). Après un petit délai protocolaire (30 min), la piste est lancée, les indices sont abondants, toutefois cela mène à l'extérieur de la traque pour aller au secteur Sud. Aussitôt, arrivé dans massif boisé de la première traque l'animal est retrouvé inerte. La sonnerie indiquera rapidement au groupe d'archers attendants au voiture le dénouement de cette histoire. Bravo Cédric qui tout compte fait n'a vu de renard mais bien une jeune chevrette.

Après quelques photos celébrants ce moment et cette journée, nous nous retrouvons à la cabane pour partager un bon repas préparé par Cédic.

Merci à tous pour cette journée conviviale et symphatique

Guillaume

En raison d'un nombre insuffisant d'archers, notamment pour ce territoire,Nous avons opté pour un affut tot le matin et une poussée silencieuse sur une petite partie boisée...

Belle journée en perspective! Nous sommes une petite dizaine d'archers...le matin c'est Trizay.

Mi février, nous avons reçu une information forte sympathique, l’ADCA 44 nous invite à une nouvelle battue en Bord de Loire. Pour s’organiser et ne pas être pris de court, l’information est relayée aussitôt via la lettre d’information de notre association (un mail). En moins de 18 heures, les quatre places disponibles sont déjà pourvues…. A la bonheur !

Jean Luc, ayant connaissance de cet engouement nous propose 4 nouvelles places. De ce fait, 2 nouveaux archers vendéens s’inscrivent … Il ne manque plus qu’à se préparer !

Les chanceux inscrits le savent, c’est pour nous une aubaine que de chasser un mois après la fermeture générale de la saison.

Nous nous organisons en interne pour le covoiturage, et c’est parti pour cette journée d’aventure. Nous regrettons que Dany ne puisse finalement nous accompagner, mais il y a parfois des priorités, la santé de sa famille en fait partie.

Arrivé sur place vers les 9h45, c’est avec un grand plaisir que nous retrouvons nos voisins ligériens. Nous sommes accueillis avec un café - pain au chocolat – croissant… et de nombreux sourires… la classe ! Vous êtes au top les cousins ! Compte tenu de l’absence de 2 archers, un binôme est recomposé et repositionné sur le plan.

En plus, le temps est au soleil avec un petit vent de Nord-Est… Une bonne journée s’annonce. Nous passons à la signature de la feuille de présence, nous nous préparerons le temps que nos autres collègues au fusil ou à la carabine s’organisent en équipe.

Nous assistons ensuite au rond de notre Général. Les informations sont claires : il s’agit d’une battue administrative au sanglier sur un secteur qui n’a pas été parcouru depuis 2 ans.

Au total, pour cette intervention, nous comptons 120 chasseurs fusil/carabine, 16 archers, 5 meutes et leurs piqueux soit près d’une centaine de chiens, plusieurs embarcations et l’équipe dirigeante qui se chargera de l’organisation et de la sécurité en direct via les talkies-walkies. Après avoir rappelé l’intégralité des consignes, les chasseurs et les archers se dispersent suivant les moyens de locomotion pour accéder au poste attribué autour de la roselière. Une majorité d’entre nous rejoignent la Loire pour prendre les embarcations qui nous permettrons d’être débarqués sur les différents îlots.

A partir de 12h30-13h00, les archers sont en poste et les chiens sont déjà lancés. Bien que le territoire soit entièrement prospecté, l’essentiel des menées se tiendront sur l’Est voir Nord-Est de la traque. Les animaux convoités tournent dans ce labyrinthe et ne veulent pas sortir. Certains d’entre eux partent dos au vent, longeant ainsi la roselière pour rejoindre le secteur de Donges.

Plusieurs des archers verront ces sangliers se dérober offrant ainsi plusieurs occasions. Dans un premier temps, se sont les archers qui semblent profiter de leur position, 4 flèches sont décochées par les archers et 3 sangliers sont prélevés. Puis, les menées semblent plus organisées… les sangliers ont dû se disperser les rendant plus vulnérables. Cette fois-ci plusieurs d’entre eux remonteront face au vent ce qui permettra à nos collègues au fusil/carabine de réaliser plusieurs prélèvements.

La fin de chasse est sonnée vers les 17h30. Le temps de récupérer une partie des chiens, des archers et de récupérer nos moyens de locomotion, nous nous retrouvons au lieu de rendez-vous initial. Nous racontons et partageons nos diverses observations. Nous profitons d’encas préparés et de collations. Merci à vous ! Effectivement des conditions comme celles-ci, ça creuse ;-) .

C’est à ce moment que nous nous rendons compte du résultat de cette battue. Les sangliers prélevés sont exposés. Il y a 14 sangliers au total donc 11 tirés par balle. C’est alors l’occasion de réaliser plusieurs photos de groupe et des tireurs.

Bravo à tous ! pour l’organisation, pour les différentes meutes car sans eux les sangliers n’auraient jamais bougé, pour la participation de chacun, pour l’encadrement… tout c’est bien déroulé, l’importante énergie mobilisée a portée ses fruits puisque c’est un bon résultat.

Parmi les sangliers fléchés, 1 sanglier a été prélevé par Vincent et 2 autres par son voisin, Guillaume de l’ACEPAC de Vendée. Bravo à eux ! Les vendéens invités sont ravis de cette journée. Nous nous retrouvons ensuite pour le dépeçage des sangliers puis vers les 20h30 - 21h les vendéens font cap vers le sud Loire.

Un grand-merci pour cette invitation, c’est toujours un plaisir pour nous chasseurs à l’arc de Vendée de partager ces moments privilégiés avec vous, dans des endroits magnifiques, dépaysants et avec une très bonne ambiance… Que du plaisir !

..................Guillaume.............

En ce dimanche 5 février, c’est sur le territoire de Trizay que nous chasserons. Une petite dizaine d’archers sont au rendez-vous. Une fois le café broche obligatoire ingurgité, nous passons aux choses sérieuses en rappelant les consignes de tirs et les emplacements de chacun.

Je prendrais en covoiturage Nicolas  J pour le placer dans la zone de l’ancien tree stand 2, quant à moi, j’irai me positionner dans le secteur du TS 1. Le vent et la route toute proche, m’oblige à rester concentré et regarder en permanence dans toutes les directions. Une grosse heure s’est déjà écoulée avant de voir passer Jacques et ses chiens.

A priori, des animaux sont bien sur la parcelle, ce qui est rassurant car ces dernières sorties nous avait fait constater l’absence total de capréolus sur celle-ci. Pour moi en revanche, rien à signaler, je continue à observer partout sans succès.

L’heure de la fin va bientôt sonner quand, face à moi, un chevrillard se dérobe en trottinant et multipliant les arrêts pour écouler d’éventuel poursuivant. J’ai juste le temps de saisir mon arc et le pointer dans la direction de notre petit fantôme. Il ne faut pas tarder, car il va bientôt passer dans le vent et là, sa réaction risque de ne plus être aussi favorable. Il s’est arrêté à 16 mètres et sa tête est dissimulée derrière un tronc. C’est donc à cet instant que je décide de presser la détente, le pin’s étant posé sur le coude de l’antérieur droit. La trajectoire et parfaite et le brocard n’a pas perçu le danger. La Red le traverse sans résistance et dans un volt face il reprend la voix qu’il venait d’utiliser. Sa réaction semble normale et seule une tache sombre sur son flanc me signale le passage de la G5 Striker. Encore trois bonds et il disparait dans la futaie.

Je sonne l’animal  blessé et confirme en appelant  Jacques qui était en retour sur mon secteur ce qui explique la présence du chevrillard. Pour changer, la rapidité de cette action de chasse ne m’a pas permis de filmer malgré l’installation de tout le matériel vidéo. Assez confiant du résultat je descends de mon perchoir et vais voir à l’anschuss.

La lecture de la flèche m’informe de son bon placement mais les premiers indices ne seront visibles qu’après quelques mètres. Plus j’avance, plus la voix et facile à suivre avec un écoulement sanguin abondant jusqu’à trouver sans vie 39 mètres plus loin ce beau daguet en velours. Pour exercice je laisserais le groupe refaire cette piste pour initier les moins expérimentés à cette pratique.

C’est ensuite le temps d’immortaliser le moment et je remercie Guillaume et Olivier d’avoir rempli la mémoire de mon portable avec des clichés plus ou moins exploitables…

Retour au QG pour préparer la venaison, prendre un petit verre et passer à table. Le débriefing permettra de savoir que la quasi-totalité des archers ont vus plusieurs animaux.

Et voilà encore un week-end qui se termine dans la convivialité. Le plan de chasse sera clôturé sur ce territoire.

Merci à tous.

Scarabée..

Nous retournons sur le territoire des Pineaux. Ce jour ci, c’est guillaume aux commandes. Nous sommes 11 archers dont un archer de la CAVV qui était invité ce jour-ci. Les traqueurs sont également en force. Nous accueillons également une équipe du Château d’Olonne qui a régulièrement fait mouche dans le passé.

Nous sommes tous en forme et bien motivés. Les consignes sont données et le plan d’attaque est affiché. En première traque, peu de chevreuils aura été levé mais un renard a tout de même été intercepté par une flèche venue tout droit de notre invité. Bavo Vincent ! Peu de temps après, il verra même un sanglier longé le territoire. Deux autres archers auront vu une chevrette à portée mais dans de mauvaises conditions de tir.

Nous passons à la seconde traque, un chevreuil se dérobera des traqueurs pour s’éclipser du territoire. Mais hélas rien d’autre, pas une observation. Les principaux indices sur ce massif montrent la présence de sangliers.

Un peu fatigués, les archers se retrouvent pour se restaurer en milieu d’après midi.

................Guillaume.......................

Samedi nous étions invité par l’ADCA 44 a une partie de chasse en bord de Loire au sanglier.

Malheureursement, bien que 8 places aient été proposées seuls 3 d’entre nous se montraient disponibles. Nous étions ce matin là assez excité de retrouver ce biotope si hostile et si giboyeux. Les bords de loire, ces immenses roselières, ces prés salés sans avoir une route à 2 km à la ronde, c’est un peu l’aventure…

Après un rond bien discipliné orchestré par notre générale, les 3 équipes d’archers font routes. En place, il faut préparer son poste et ses fenêtres de tir dans la roselière. A peine que les chiens aient été lancés qu’ils se mettent à tourner autour des épines. Les 3 meutes auront levés des sangliers à plusieurs reprises. Mais ils sont nombreux et malins. Quelques changes dans la roselière et les chiens perdent la voie… pour ensuite revenir à l’attaque.

Placés dans la traque, les 14 archers que nous sommes auront vu de nombreux sangliers ou du moins, surtout entendu.

Au total 3 flèches auront été décochées dont une prélevant un sanglier de près de 70 kg (bravo JC).

En fin de traque, nous prenons plaisir à nous retrouver et à raconter nos observations et nos émotions. Ce moment sera l’occasion de prendre une petite photo et de filer à un affût au sanglier à proximité du périphérique de Nantes. Cette expérience a également été intéressante car elle montre une pratique et une gestion de territoire très spécifiques.

Un grand merci à l’ADCA 44 pour ces sorties toujours aussi intéressantes !

Fidèle à leur enthousiasme, nous serons ensuite accueillis chez l’un des membres pour prendre un verre puis finalement manger un bar au beurre blanc prélevé en chasse sous marine.

Encore merci pour votre accueil.

.......................Guillaume...........................

Nouvelle sortie de chasse, rendez-vous à la Terrandière. Pour l’occasion nous avons invité nos amis de l’ADCA de Loire-Atlantique ainsi que Jean-Yves et Enrique, maîtres d’un équipage de beagles pour chasser le chevreuil. Pendant le rituel (café brioche) on peaufine la tactique. Les postes sont attribués, les consignes sont données puis chacun part en direction du territoire.

Aujourd’hui, j’accompagne mes amis de l’équipage pour les guider au mieux pour cette chasse. Aussitôt les chiens lancés, qu’Etoile donne de la voix sur des chevreuils qui étaient couchés non loin de nous dans les grandes fougères ; mais la progression est difficile et les chiens finissent par perdre la voie. Quelques minutes plus tard, Dany m’appelle pour me dire qu’il avait décoché sur un chevriard, il n’est pas sûr de sa flèche. Je vais donc à sa rencontre. Il m’explique le scénario et je vérifie son tir, qui confirme une flèche ratée. Nous continuons de prospecter le territoire. Quelques capréolus auront été aperçu mais point de flèches. Sur le chemin du retour, j’aperçois Loïc armé qui flèche un nouveau chevriard. Je vais tout de suite à l’anschluss, retrouve sa flèche…et c’est encore loupé. Nous rentrons aux voitures. Fin de la première traque.

Une fois tous réunis, nous préparons la deuxième traque. Chacun part se poster. Jean-Yves sonne le début de traque. Au bout d’un quart d’heure, les chiens lèvent un chevreuil, mais ça débuche. Je cours rattraper les chiens qui étaient partis sur cette voie, en vain. Les chiens vont trop vite pour moi. Je décide d’arrêter la chasse et pars avec Enrique récupérer la meute en voiture.

Nous rentrons à la Terrandière pour passer un bon moment de convivialité avec nos invités, devant un repas préparé pour l’occasion par Cédric.

C’est ainsi que s’achève cette belle journée de chasse.

Nicolas

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