Les Récits 2024/2025

Fin de saison sur SGLP

La chevrette de SGLP

Après un week-end assez chanceux je décide de profiter de la bague de l’assoc qui n’est pas encore fermée pour aller faire un tour sur le territoire de sainte Gemme.

Je sais que plusieurs animaux sont sur le secteur du parking 1.

Je me gars et part tranquillement sur le chemin blanc en parcourant des yeux dans les champs de part et d’autre. Les 200 premiers mètres ne donnent rien. Après le virage je rentre dans l’entrée du passage de tracteur et jumelles cette nouvelle culture. Après plusieurs minutes je repère enfin ce que je suis venu chercher.

La harde est couchée devant la haie perpendiculaire de l'autre côté du champ.
Je compte au moins 4 animaux. Difficile à dire car il y a un petit mouvement de terrain. Ils sont à plus de 200 mètres.
Je débute mon approche sur le chemin mais rapidement je m'aperçois que les chevreuils sont en mesurent de repérer ma progression a travers une haie dépourvue de feuilles. Comme déjà fait je décide de rentrer dans le fossé pour poursuivre mon déplacement. Je me trouve dans l'eau jusqu'au raz des botte mais je suis maintenant moins visible. Les animaux sont toujours derrière une petite bosse et je suis sous leur niveau de vision. Arrivé à 27 mètres les deux chevrettes se lèvent pour viander. Je suis de nouveau repérable mais je peux difficilement me baisser davantage sans remplir les bottes. Je continue néanmoins ma progression pour m'immobiliser à 22 mètres. La meneuse est sur ses garde et regarde un peu partout. Je profite qu'un héron décolle à l'opposer pour me décaler devant une petite fenêtre de tir. Elle a quand même senti quelque chose et prend la fuite. La seconde tourne la tête en la regardant s'éloigner ce qui me permet d'armer doucement et d'aligner la zone vitale. Je sens qu'elle va bouger également pour suivre la première et décide donc de décocher. La flèche traverse la chevrette qui fait quelques mètres puis s'arrête avant de s'effondrer pour son dernier souffle. Je sors enfin du fossé sans avoir pris l’eau. Je donne la bouchée à ma chevrette et prends quelques clichés. J’appelle le président car je ne suis pas en possession de la bague pour déplacer l’animal.

Après confirmation le tir a été effectué à 22 mètres pour une distance de fuite de 17 mètres.

Quelques minutes plus tard Julien qui était au local sera là avec.

Direction le camion pour me rapprocher et éviter de tracter la chevrette jusqu’au parking.

Je profiterai du local pour la dépecer.

 
Une belle fin de saison.

La fin de saison à SGLP

Un sanglier sur la côte

Le sanglier des Arpents.

En ce dimanche de fin de saison nous sommes conviés sur un des territoires de Guillaume sur la commune des Arpents.

Je me présente sur le point de rendez-vous à la cabane de chasse. Guillaume surpris de me voir me signale que je ne me suis pas inscrit pour cette sortie ce qui après vérification ce trouvera exact.

Rassuré de ne pas avoir a faire demi-tour je me joint aux camarades pour un petit café et les consignes.

A l’issue départ en covoiturage sur le petit parking proche de notre zone de chasse.

C’est bien sur Guillaume qui se chargera de nous placer.

Nous sommes trois archers postés le long du chemin sur une petite digue qui laisse voir un passage assez soutenu de sus scrofa avec juste en dessous une seconde coulée bien fréquentée également. Le biotope ne me plait pas du tout car très peu de visibilité et surtout pas moyen de se percher. Je pose néanmoins mon saddle a un mètre de haut car je suis sur la coulée et cela peut être dangereux. Plusieurs animaux sont levés et poussés devant moi à une quinzaine de mètres mais sans que je ne puisse les voire.

Ce scénario se reproduira plusieurs fois avec la voix des chiens se rapprochant et s’éloignant sans arrêt.

Les chiens mènent toujours et repassent devant moi à une quinzaine de mètre. L’animal est certainement passé mais impossible de le voir ni même l’entendre dans cette végétation si dense. Il a bifurqué devant Jeff qui m'annonce son retour. Je me décale sur le saddle et vois le sanglier arriver sur la coulée du bas, j'arme mais celui-ci à une dizaine de mètre décide de bifurquer à nouveau dans le sale. Cette manouvre avait simplement pour but d'éviter un tronc couché. Il arrive à la course et me passe dessous. Dans un acte reflexe je lâche la flèche qui le traverse. Elle est plantée devant moi à un peu plus de deux mètres. je saute du saddle pour vérifier les indices. Elle a bien atteint son but mais il semblerait que mon swing n’ait pas été assez rapide. Je pense être un peu arrière. je sonnes l’animal blessé et contact guillaume qui me demande de confirmer en commençant la recherche.

Les chiens sont passés à sa suite et semble s’être arrêtés, ce qui est confirmé par un piqueux qui arrivent également sur zone.

Les indices ne sont pas nombreux sur les premiers mètres. Les gouttes de sangs se font plus fréquentes et je retrouve l'animal avec les deux chiens qui donnent du mordant sur le ferme sur la bête rousse allongée sans vie.

Elle n’a parcouru que 42 mètres après l’anschuss. La lame Exodus a atteint une veine sous colonne et le foie. La bague est posée et je donne un coup de main aux piqueux pour la sortie sur le chemin. C’est un petit mâle adulte de 40 kilos. Les piqueux repartent terminer la traque et c’est avec Jeff que je poursuivrais le transport de l’animal jusqu’aux véhicules.

Cédric aura également eu l’occasion de flécher un gros animal.

Nous resterons pour dépouiller nos animaux et nous restaurer avant de faire comme a chaque fois une petit traque spéciale archers aux daims l’après-midi.

Encore une bien belle journée de chasse et surtout un beau week-end avec le prélèvement du brocard de la veille.

Merci à toi Guillaume.

Un sanglier sur la côte

Une invitation à Lairoux

Le brocard de LAIROUX

Pour la première année quatre archers de l’association sont invités sur un nouveau territoire par la société de Lairoux par l’intermédiaire de Thomas, jeune archer chasseur de celle-ci.

Quelques jours auparavant je me suis rendu sur le site avec Thomas et le président de la société pour discuter de cette sortie et surtout préparer les quatre postes perchés.

C’est sur une extrémité du bois ou il est difficile de placer des armes à feu pour des raisons de sécurité que nous devrons nous installer.

La consigne est simple, il sera impératif que les postés soient perchés. Le responsable de la chasse étant encore un peu sceptique sur notre mode de chasse.

Nous trouverons les arbres à proximité de coulées potentiellement intéressantes.

Le rendez-vous est donc pris pour le samedi suivant avec le nombre exact d’archers pour cette sortie. Nous nous retrouvons sur un point de rassemblement pour nous diriger sur le spot afin d’installer nos moyens de grimpe respectif avant de se diriger sur la place du village pour retrouver les autres protagonistes.

Le café ingurgité et les consignes reçues nous repartons nous poster. Nous avons la possibilité de flécher un chevreuil.

Les véhicules sont stationnés devant une zone de refuite. Chacun part discrètement prendre sa place.

Les chiens sont lâchés et déjà donnent de la voix. Les animaux chassés font des contres en restant à distance de notre ligne, mais en milieu de chasse une chevrette arrivera en courant et passera sur une coulée proche de mon poste et poursuivra son itinéraire pour narguer également Dany avant de sortir de la chasse.

Encore quelques minutes s’écoulent avant qu’un autre animal soit levé. Il passera devant Thomas puis Jeff.

Mis sur mes gardes par ce dernier lors de sa tentative de le stopper par des MMINNNKK très insistant, je me tourne du bon côté pour voir arriver le brocard dans les genets. J’arme le Lift et essais également de le faire stopper. Après plusieurs tentatives il finit par s’arrêter à 21 mètres plein travers. La flèche est déjà partie et atteint son but. Le brocard repart en trébuchant. Je sonne l’animal blessé et prend contact avec les piqueux.

Les chiens sont sur la voie et cours à la suite du chevreuil.

J’ai l’autorisation de descendre de mon saddle pour confirmer l’atteinte. Les traqueurs arrivent également et m’accompagne dans la recherche. Une voix résonne à quelques mètres pour nous informer que le brocard est allongé devant eux.

L’atteinte est un peu devant les antérieurs mais est restée efficace. elle était quelques mètres après l’anschuss en deux morceaux.

La bague est apposée. Je remonte dans mon arbre pour débuter le démontage.

La chasse terminée nous irons prendre une petite collation chez un des chasseurs. Je m’occuperai de la venaison et nous remercierons nos ôtes pour cette invitation.

Il est possible qu’après cette matinée la vision de notre mode de chasse soit perçue différemment.  

Ce fût une belle sortie.

Merci à Thomas ainsi qu’à son président de société pour cette opportunité.

Une invite à Lairoux

Enfin une chevrette au palais

Début févier je repars pour un séjour au palais.

Le plan de chasse n’a pas évolué et cette année est catastrophique.

Les premières sorties ne me donnent pas d’opportunité de le faire progresser.

Je décide de refaire un affût dans le parc. J’ai, les sorties précédentes observé des animaux qui fréquentés ce secteur.

Le saddle est installé sur un arbre qui me permet de pouvoir gérer le passage du grillage tombé et une grande partie de la zone jusqu’au barbelé du champ.

En fin de soirée j’entendrai aboyer un animal mais sans pouvoir le localiser.

Ce spot est intéressant également le matin mais il me demande une approche différente pour ne pas polluer le secteur du champ dans lequel les chevreuils passent la nuit.

Perché depuis déjà plusieurs minutes, j’entends aboyer vers la ligne haute tension. Secteur souvent fréquenté également mais ou la stratégie de pose du saddle est très compliqué car les animaux ne sortent jamais du même endroit.

Le jour est maintenant levé lorsque je vois arriver sur ma droite de la coulée du champ quatre animaux. La chose va se compliquer car la végétation ne m’est pas favorable. La zone est plutôt composée d’essence de feuillue qui en ce début février en est complètement dépourvue et le tronc sur lequel je me trouve n’est pas très large.

Je reste donc immobile et les observe du coin de l’œil. Il se trouve sur mon mauvais côté et je n’ai pas encore l’arc en main. S’ils décident de franchir le grillage je n’aurai certainement pas la possibilité de décocher. Le quatuor qui se compose d’une chevrette d’un brocard et de deux chevrillards se décalent en se rapprochant de mon poste pour même y passer dessous. Je n’ai toujours pas bougé et les laisse progresser doucement. Je ne peux que les imaginer derrière moi en observant que le chevrillard qui est sous mes pieds. Ils avancent encore et se retrouvent maintenant sur mon bon côté, mais avec quatre paires d’yeux je vais devoir être très patient. J’arrive à chausser le Lift. Je dois faire un choix sur l’animal à flécher, mais dans ma situation se sera celui qui sera en bonne position. Le brocard est déjà presque hors de portée, les deux chevrillards sont encore trop derrière moi et demanderait une trop grande bascule. La chevrette est à une quinzaine de mètre et presque plein travers. Je me positionne et arme avec un mouvement très lent ce qui n’est pas forcément aisé avec la fraicheur du matin. La chevrette détecte néanmoins un mouvement et regarde dans ma direction avec une posture d’inquiétude. Elle n’a pas eu le temps de donner l’alerte que la flèche a déjà fait son office en la traversant. L’empressement de cette décoche a encore fait que l’impact est un peu haut pour atteindre la colonne vertébrale l’immobilisant sur place.

La vie la quittera quelques secondes plus tard.

J’aurai préféré flécher un chevrillard mais je ne vais pas faire le difficile vu les prélèvements effectués.

Pour des raisons évidentes de gestion, je sortirais en fin de saison la longue carabine pour prélever un brocard à 60 mètres.

Perché à 5 mètres dans un arbre ayant des branches débordant sur la bande de la LHT je laisserai sortir des sapin le petit broc.

La balle placée derrière le coude de ma 222 le clouera sur place.

Ma saison sur la chasse gardée n’aura pas permis de faire le plan de chasse. Le propriétaire aura été obligé d’organiser quelques battues fusil pour y parvenir….

06 04 02 25

Brocard de la Bironnière

Une invitation spéciale par Sébastien membre de l’association sur un territoire giboyeux avec fait exceptionnel dans la région possibilité de voir des grandes pattes.

Arrivé au local qui est dans ce cas une magnifique battisse, je suis entouré de plusieurs archers également invités.

Un bon café et les consignes sont donnés. En ce qui nous concerne, pas de tir sur cervidés.

Nous covoiturons pour nous rendre sur le milieu de la traque pour que Sébastien nous place sur les spots déterminés.

Je choisis de prendre un arbre qui se trouve à quelques mètres d’un houx assez volumineux ce qui a cette période de la saison me rend un peu moins visible.

La traque est lancée et je vois deux animaux se dérober à une centaine de mètres.

Les piqueux se sont déplacés pour faire une poussée de l’autre côté de la piste forestière centrale.

La meute se met aux abois et se dirige dans ma direction. Je pivote pour me placer dans la bonne direction. Un coup de trompe annonce la présence d’un chevreuil. Je suis aux aguets dans la direction des cris mais un mouvement sur la gauche de mon champ visuel me fait détourner la tête. Un animal arrive dans le sens inverse. C’est un brocard qui s’arrête régulièrement pour écouter les chiens. Il est maintenant sous le houx a une quinzaine de mètre mais pas de fenêtre. Il repart pour passer sous mon arbre mais le marquage olfactif laissé quelques minutes plus tôt lui fait faire un quart de tour. Je parviens à le stopper sur un ¾ arrière très serré a 16 mètres. Mon tube a déjà quitté le RP et atteint sa cible mais avec cet angle difficile l’entrée se situe devant le postérieur droit. A l’impact, l’animal s’effondre et reprend sa course en basculant encore à deux reprises. Je sonne l’animal fléché. Quelques minutes plus tard la meute cour dans le bas vers le ruisseau mais revient dans ma direction. Elle est en fait sur la voix de mon animal mais avec pas mal de retard. Les chiens passent dessous et suivent maintenant la piste aux sangs. Les piqueux les retrouvent et dague le brocard qui était sur sa fin.

Je verrais encore un animal avant la fin de traque mais pas dans de bonne condition pour décocher.

Au retour au local ce sera les félicitations de la part des carabiniers qui pour certains doutaient de cette méthode de chasse.

Je m’occuperai de la venaison afin de bien comprendre la trajectoire de ma flèche.

Elle est effectivement entrée devant le cuisseau droit pour ressortir derrière l’antérieur gauche en tranchant certainement une grosse veine fémorale, le foie et les poumons.

Le tir a été effectué à 16 mètres pour une distance de fuite de 183 mètres.

S’en est suivi un petit apéro avec parcimonie bien sûr et surtout un repas proposé dans une excellente convivialité.

Une super journée à réédité si l’occasion se présente.

Merci à toi Sébastien.

The broc de la Bironnière

La chevrette du Lot

Invité par Mathieu pour un week-end de chasse spécial archers, je prends donc la route ce vendredi 29 novembre. Arrivé en fin d’après-midi suite à un passage à l’archerie je déposerais le van dans la cour et participerais à la fin des préparatifs avec l’équipe.

La soirée sera animée avec l’accueil d’une grande partie des participant chez Mathieu.

Le lendemain nous rentrons dans le vif du sujet avec une première battue qui se déroulera en deux traques sur un même secteur.

Lors de cette première poussée quelques animaux seront débusqués et tirés voir même deux au même poste.

Les chiens passeront sous mon poste sans être accompagnés du gibier convoité.

Vers 13 heures la traque se termine et nous rentrons aux véhicules pour un déjeuner sur le pouce avant d’aller se reposter sur une autre ligne.

Le saddle est à bonne hauteur mais les fenêtres éparses ne sont pas très grandes. En milieu de chasse un chevreuil est poussé se dirigeant sur ma position assez rapidement en s’arrêtant bien dans une de ces zones claires mais trop furtivement pour que je puisse décocher.

Plus rien ne se passe pendant une petite heure jusqu’à ce qu’une nouvelle menée par les chiens se rapproche. Je serais plus à ma main de ce côté. J’entends mieux la voie de la meute et distingue maintenant le chevreuil qui les précédents. Il s’est arrêté déjà plusieurs fois pour écouter ses poursuivants. Il reprend sa course et je parviendrais à le faire stopper dans ma dernière fenêtre. La flèche a déjà quitté l’arc et parcourue les 16 mètres pour atteindre son but avec une tache amarante qui se dévoile. Je sonne l’animal blessé alors que les piqueux sont à proximités.

La chevrette est retrouvée une trentaine de mètre plus loin sans vie et immédiatement ramassée.

La fin de battue est sonnée pour nous retrouver dans la cabane.

Le lendemain sur un secteur proche d’une exploitation agricole je suis posté dans une pente derrière une clôture. Il y a une belle coulée sur le plan en bas à une douzaine de mètres.

Pas de possibilité de placer le saddle alors je me place derrière un tronc couché. Avec l’inclinaison je ne suis pas très alaise ce qui m’oblige à bouger beaucoup. Je scrute mon secteur sans rien observer, me laissant le temps de poser mon saddle sur un petit tronc pour rester en position assise ce qui devrait limiter mes mouvements.

Je pose l’arc et me retourne pour récupérer la plateforme. L’intuition me fait me retourner pour voir s’approcher furtivement une chevrette qui s’immobilisera plusieurs fois dont une plein travers dans une immense fenêtre de tir. Malheureusement le Lift ne montera pas sur l’animal cette fois et je regarderai la chevrette continuer son trajet.

La traque suivante ayant comme consigne de ne pas avoir la possibilité d’installer le saddle faute de temps je vais me poster plus léger. Une fois de plus le respect de cette consigne m’empêchera certainement de faire deux décoches sur des animaux utilisant la même coulée non exploitable depuis le sol.

Un excellent week end entre archers.

Merci Mathieu pour l’invitation.

Pas de photo, l'équipe de gestion de la venaison avait déjà fait le travail..

Un sanglier dans l'Oise

Comme tous les ans maintenant, je rends visite à mon pote Tof qui crèche dans une cabane forestière proche de Fontainebleau.

Une semaine n’est jamais de trop car il me planifie toujours une multitude de sorties. En revanche, il ne faut pas s’effrayer de parcourir un nombre considérable de kilomètres et d’embouteillage car certaine de ses chasses se trouvent dans l’Oise. La traversée de la capitale est toujours une source de stress pour moi qui n’ai de patience que lorsque je suis perché.

En cette fin novembre nous aurons la chance de voir la forêt sous une belle couche de neige qui malheureusement n’aura pas tenue. Tellement jolie et surtout rendant la progression furtive des animaux beaucoup moins discrète et plus visible.

Les premiers jours ne me permettront pas de prélever malgré quelques occasions sur du sus scofa. Quelques restrictions pour le capréolus sur certain territoire.

En ce dimanche 24 nous sommes sur une petite chasse pour une invitation de dernière minute et Tof qui à l’origine devait m’accompagner en chasse se retrouve à traquer avec ses chiens.

Connaissant bien les lieux il me briffe sur le secteur sur lequel je dois officier.

« Tu verras, tu rentres dans le bois par la piste et tu fais une centaine de mètres. Un arbre est tombé le long d’un petit layon. Il y a des belles coulées et les animaux y tournent beaucoup »

Lors des consignes le responsable de chasse préconise plutôt que je reste plus proche de la lisière car il a remarqué que les animaux refusent la ligne et longent le bois.

Les consignes de sécurité sont données et le départ pour la chasse se fait en covoiturage.

Je dois rentrer dans le bois que lorsque les lignes seront postées.

Je disparais dans la futaie à la recherche de l’arbre qui m’accueillera.

J’avance doucement et trouve un arbre proche d’une petite zone plus dense mais je constate que je suis à une cinquantaine de mètre de la lisière. Je décide donc de suivre la consigne du responsable en me rapprochant de la lisière. L’arbre choisi au milieu d’une zone assez claire me permettra de décocher a 360.

Le début de chasse est sonné et déjà les chiens donnent de la voix. Un lièvre qui est au plan de chasse passe dans mon dos à 25 mètres pour aller se giter dans la zone moins dégagée a quelques mètres de mon premier choix de poste.

Suivi par un renard qui rodera également plus proche de se même arbre. Une chevrette poussée par les cris des piqueux restera hors de ma portée. Deux autres chevreuils passeront sous cet arbre à pleine course. Le calme revient et c’est un second renard qui arrivant de nouveau de ce poste se rapprochera mais se s’immobilisera pas pour une décoche. les chiens et les piqueux se rapprochent et feront sortir un sanglier de mon côté qui s’arrêtera une première fois derrière un gros tronc pour écouter le danger. Il reprends sa course dans ma direction et décide de bifurquer pour deviner…..aller vers l’autre poste mais je parviens à le stopper ¾ arrière . Le Lift qui était déjà armé depuis longtemps le suis et se bloque sur le devant de l’antérieur gauche avant que le pouce n’exerce sa pression libérant la foudre. Le sanglier n’a pas bougé avant que la flèche ne l’ai traversée. Il poursuit sa course, traverse la fameuse zone de ronce pour réapparaitre plus loin avant de tomber dans un tourbillon de feuilles mortes. Je sonne et annonce à la radio le prélèvement de se sus scofa.

Je verrais un dernier chevreuil faire un retour après le départ de ma position des traqueurs.

Il se bloquera effectivement dans le roncier en lisière sans en sortir.

La fin de traque est sonnée et nous nous retrouvons donc dans une petite cabane dans le bois. Les honneurs seront sonnés par un jeune chasseur et son cors.

Je procèderais à une petite démonstration de l’installation de mon saddle.

Très satisfait de ce prélèvement je me dis que si j’étais resté sur ma première idée quant au choix de mon poste, j’aurai été en manque de tube pour pallier à toutes les opportunités qui se sont présentés.

Vraiment une très belle journée.

Un sanglier dans l'Oise

La chevrette de Saint Sornin

Ce samedi matin du 9 novembre c’est une sortie sur le territoire de St Sornin. Ce sera une journée continue.

Seb et Jeff seront également de la partie.

Une fois le café brioche englouti c’est le temps des consignes et là c’est assez folklorique.

La prise en compte des protagonistes à l’arrivé est très carrée avec un tirage au sort des postes avec différentes couleurs. C’est au rond que cela devient plus chaotiques sans toutefois nuire aux consignes de sécurités. Il y aura trois traques. Deux sur le même secteur avec une première meute de chiens créancée sur le sus scofa donc pas de tir sur le capréolus. Assez surprenant de prime abord de penser que les chevreuils vont rester dans la traque sachant qu’ils ne risquent rien.

Le saddle est posé à la pointe du petit étang ou j’avais déjà été, mais sur un autre arbre pour essayer de couvrir toutes les coulées. Aucun sanglier ne sera levé avec le passage de cette première meute. La seconde et donc lancée faisant bouger quelques chevreuils. 

Je verrais une chevrette à mon poste en fin de traque, qui juste levée par les chiens passera beaucoup trop vite.

Fin de ces deux traques et retour au point de rendez-vous pour une petite collation rapide. Nous changeons de secteur pour cette dernière traque aux chevreuils.

Pas de coulée particulière dans ce sous-bois. Je me hisse donc le long d’un tronc qui se trouve à portée de tir d’une régénération plus serrée et qui me permet d’avoir des possibilités de décoche dans tout le découvert autour de moi.

Les piqueux et les chiens débutent la poussée et passent devant moi pour rentrer dans la zone plus sale. Quelques minutes s’écoulent et le son de la vue d’un animal en retour me parvient. La chevrette sort effectivement du carré à une trentaine de mètre. Elle écoute et trottine pour traverser le clair. Je suis déjà armé et le Miiinnnk la fera s’arrêter à quinze mètres dans une de mes fenêtres de tir. Le tube la traverse et se fige derrière. La chevrette prend la fuite et disparait dans la futaie. J’ai l’autorisation de descendre de mon arbre pour commencer la recherche. Dès l’anschuss la flèche me donne une indication plutôt positive confirmant la vision que j’avais de l’impact. Je trouve une belle piste au sang jusqu’à la chevrette couchée 53 mètres plus loin. Un piqueux venu terminer la recherche apposera la bague et immortalisera se moment de réussite pour moi.

La fin de chasse est sonnée un peu plus tard pour le retour à la cabane. Ce sera le seul prélèvement de la journée.

Comme à chaque sortie sur ce territoire le repars tardif est lancé pour un barbecue bien mérité le temps que je m’occupe du traitement de la venaison.

Une belle journée.

La chevrette de st Sornin

Brocard d'été sur Sainte Gemme

Brocard d’été sur Sainte Gemme.

Déjà plusieurs sorties effectuées comme tous les ans en mode prospection afin de déterminer la présence et éventuellement les habitudes des animaux sur le secteur du parking 3.

J’ai pu observer deux jeunes brocards ainsi qu’un dominant mais malgré la période qui devrait être le rut le répondant à l’appeau et quasi nul.

Un des jeunes a pourtant été curieux lors de la dernière sortie mais le tir n’avait été possible.

Jeudi milieu d’après-midi, je décide de refaire une petite sortie toujours sur le même secteur. Je charge le matériel et reprend la route du P3. Le vent m’oblige à aborder la friche par le côté opposé. Je contrôle tous les rangs de la futaie sans rien voir mais comme souvent j’effectue un second passage dans l’autre sens. Une chevrette s’est levée dans le milieu du rang. Après quelques secondes d’observation je constate qu’un second animal est également dans le rang. Les herbes hautes m’empêchent de bien l’identifier. Je progresse lentement pour finalement le voir. Il s’agit du beau 6. L’approche est lente pour arriver à une vingtaine de mètre et c’est là que le fantôme décide de me jouer un tour. L’ayant quitté des yeux je remarque que l’animal à pris de l’avance et se retrouve maintenant à plus de cinquante mètres. J’accélère le pas pour diminuer la distance qui nous sépare mais faute d’une observation efficace je fais fuir le brocard qui en fait était couché à la même place. Je me suis focalisé sur un autre animal que je n’avais pas encore identifié. Les trois animaux prennent la poudre d’escampette. Tout est a refaire. Je quitte la friche pour rejoindre les champs en fond de parcelle. Arrivé à l’angle, je traverse le passage de tracteur et lance deux ou trois coups de Butollo. Pas de mouvement, mais au moment de repartir un animal se lève pour se rapprocher de la haie. C’est le petit 4 que j’ai déjà repéré. Je me cale dans la haie en taillant quelques branches. Le brocard continu son approche à une dizaine de mètre de la haie. Il rentre bientôt dans ma distance de tir. J’hésites, ce n’est pas ce que l’on peut dire un trophée. Discrètement j’arme le Lift et suis le brocard avec le pin’s sur la zone vitale. Il s’immobilise à 16 mètres pour me regarder alors que mon pouce presse presque sans autorisation la détente du décocheur. A l’impact, l’animal fait demi-tour pour disparaître dans la haie à une cinquantaine de mètre. Le pose l’arc et pars à l’anschuss. je chercherai le tube pendant plus de 30 minutes sans succès. Bon, il est temps d’aller voir le résultat en suivant la piste aux sangs qui m’emmène jusque dans le fossé ou le brocard a fini sa course en aillant parcouru 55 mètres.

Je pose la bague et procède à quelques clichés avant d’aller récupérer mon vhl.

La soirée bien avancée se termine avec mon brocard d’été dans son linge posé dans mon garage.

La venaison sera pour demain.

Je repartirai le lendemain également pour faire à nouveau la recherche de mon tube.

Encore plus d’une demi-heure à lever les herbes avec mon crochet sans plus de résultat. Je décide donc de refaire la piste et découvre ma flèche 10 mètres avant la pose du brocard. Elle était donc restée dedans. Premier prélèvement avec le Lift et la flèche ne traverse pas.

Ce n’est pas pour me donner confiance.

Dans l’attente d’un prochain prélèvement pour m’enlever tous ces doutes.

Tir d'été à SGLP

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